Chapter 8: Football world cup with french accent
Money : Un menu best of de
l’heure
Job Opportunities : brillant
Housewife level : brillant
English level : brillant les jours avec beau temps
Body-Building level : Désespéramment sans brillance
Tourisme level : brillant,
excellente, lovely…
BZ’s guests : 15,5
Love : brillant, excellent,
lovely…and surtout lovely
Tout a commencé début juin en Ecosse et oui en Ecosse. Le fait est que sur cette île où le football est plus qu’une religion, il nous a été difficile d’oublier que la terre entière (et surtout l’Angleterre) allait entrer dans l’ère de la coupe du monde de football, j’ai nommée : « Germany 2006 ». Ainsi, une fois la Saint-Valentin célébrée et la Pâques fêtée, les petits cœurs et autres œufs en chocolat se sont envolés pour laisser la place à ça :
… et puis ça:
Il
s’agit bien en premier lieu du drapeau anglais qui s’est vendu dans toutes les
tailles. Celui-ci pouvant discrètement ornée votre demeure ou votre automobile
(le mieux étant un de chaque côté style voiture officielle) et enfin être
brandi fièrement et humblement (servant également de châle pour les fraîches
soirées d’été… les quoi ?). Donc les drapeaux ont envahis tout l’espace
même la post office avait le sien ! Mais comme les drapeaux ne suffisent
pas a couvrir un événement hautement médiatique et commerciale, Mark&spencer,
le supermarché du coin et même les charity shops nous ont proposés le au kit complet
du supporteur anglais, ce que l’on pensait être obligé de devenir… (Supporteur
par kit ou kilt…)
Effectivement
après avoir vu dans des pubs écossais les premiers matchs lamentables de
l’équipe de France on avait décidé de soutenir l’Angleterre. Le fait était que même
si les bleus réussissaient à passer le premier tour ils n’iraient pas plus loin
que les huitièmes de final, pensaient ont… et puis il y a eu la fabuleuse
victoire contre l’Espagne puis ce fameux samedi 1er juillet où tout
à basculé.
Toujours
en attente de la défaite de la France et persuadé que l’Angleterre était notre
équipe, j’ai accepté de travailler au théâtre ce soir là ! Ne commençant
qu’à 18h30 j’ai eu la chance de voir le temps réglementaire du pathétique match
où l’Angleterre affronta le Portugal mais pas la fin tragique, devant partir au
taf, le timing était pourtant parfait… Bref, je m’habille, je me coiffe et je
pars dans les rues d’Oxford, et là c’est l’apocalypse !
Les
rues sont désertes pas une seule âme qui vivent sauf… dans les pubs où
toutes la population était concentrée… ça donnait vraiment une sensation
étrange comme si la vie c’était arrêtée ou presque… Bref, j’essaie de voir par
les vitrines l’évolution du match sachant que le meilleur signe indicateur est :
un anglais une cannette de bière à la main beuglant de joie ou de désespoir.
C’est assez similaire finalement ! La vie s’est arrêté certes mais moi je
ne traîne pas trop non plus car j’ai une mission culturelle moi, celle
d’accueillir les habitants qui pensent que le foot n’est pas le centre du monde
dans un espace hautement créatif : le théâtre.
J’arrive. Bien sûr le théâtre est désert. Je
descends dans le sous-sol pour prendre officiellement ma vacation et là, mes
chefs L. et L. sont scotchés à leur fauteuils de bureau écoutant le match via
internet, le mot d’ordre est : on ne fait pas la réunion d’information
avant la fin des penalty shots… whatever ! Je reste un peu à écouter puis
je monte dans le hall car quand même j’ai une mission hautement culturelle, moi.
Le hall est toujours désert… ok allons finir de supporter l’Angleterre… C’est
quand même pas facile à suivre un match de foot commenter en Anglais à la radio,
surtout quand les gens autour de vous sont tendus comme des strings… Bref, on
connaît la fin, les deux équipes sont assez mauvaises et n’ont pas très bien
compris le système simple de mettre le ballon dans le cage, mais l’Angleterre à
ce jeu là a été plus mauvaise que le Portugal et c’est le drame (avec
l’intonation des reportages de M6). Sachant
que la France allait perdre contre le brésil dans deux heures… nous n’aurions
bientôt plus d’équipe à supporter, so « Aller l’Ukraine ! »
Cinq
minutes après à peine la fin du match, ont retrouve un de ces mignons petits
drapeaux de voiture sale et un peu déchiré gisant sur le route, à l’image de la
douleur anglaise. But the show must go on. Pas trop chauvine ma superviser a
laissée la radio dans leur bureau et m’a tenu au courant du score lorsque mes
obligations hautement culturelles m’appelaient ailleurs. Henri, petit chouchou
des anglais, tire, marque et fait gagner les bleus. A partir de ce moment c’est
devenu officiel, nous devions soutenir la France.
Pour
l’occasion, nous décidons d’aller voir la demi-finale dans un pub d’Oxford et
là c’est le drame (toujours avec le même intonation). Horreur malheur des
français, ici, en angleterre, aaahhhaaahhh ! Sans rire, pas l’ombre d’un
portugais ou bien planquée sous les tables. Mais ce n’était pas des simple
français comme vous et moi. Des français criant, hurlant, beuglant et
peinturlurés de bleu, blanc, rouge juste un peu lourd ! No offense, vous
êtes français, je suis française mais je dirais que vous êtes le crème de la
nation. Sur le coup je me suis demandée si c’était le fait d’être dans un pays
étranger qui poussait ses résidents francophone à un excès de nationalisme mais
la réponse finale et non… à Paris c’était le même chose nous dirons que c’est
juste le foot ! J’abuse un peu car je devais quand pas m’attendre à trouver
les petits japonais des Ecoles de langues estivales venu par hasard voir la
demi final de la world cup au Pub, soyons sérieux…
Dimanche
9 juillet 2006.
Paris
est en effervescence. Le pub a côté c’est rien, ça crie partout : « Zidane
il va marquer, Zidane il va marquer ». Les tee-shirts et les drapeaux sont
là même s’ils ne concurrenceront jamais avec l’angleterre !
Nous,
nous quittons solidays où il annonce la retransmission du match sur écran géant
pour Roissy Charles De Gaulle Terminal 1. On s’y prend un peu à l’avance pour
être à 20h à l’aéroport avec l’espoir fou qu’il y aura bien une télé quelque
part quand même ! A Heathrow y’en a partout ! Ça commence plutôt
bien, la chauffeuse du car Air France est avec nous et semble très concernée. Elle
ne perd pas de temps, elle veut, elle aussi, être rentrée pour le match. Le bus
s’arrête au terminal 2, c’est beau, c’est moderne, y’a sûrement des télés ici.
19h55
nous arrivons au bout du monde de Roissy près d’un horrible bâtiment gris d’un
autre âge, j’ai nommé le Terminal 1. Nous nous précipitons dans le hall
d’entrée, un coup d’œil à gauche, un coup d’œil à droite, rien pas de télé, pas
de hurlements, rien, juste un horrible silence.
Nous
nous ruons sur un agent d’information vêtu de orange « la télé la plus
proche s’il vous plait ? » et là, une réponse plate et tiède
« ah mais la retransmission du match c’est au terminal 2 ;
uniquement » et elle ajoute qu’on a pas trop prendre le temps d’y faire un
tour. Incroyable, pas possible, nous faisons un tour rapide et désespéré dans
le terminal. Nous trouvons enfin un écran mais celui-ci diffuse uniquement
Hippopotamus Canal. Arrggggg. Don’t panic. Essayons d’être rationnel. Nous
embarquons dans deux heures, l’aéroport c’est la lose total et il y’a la France
en finale de la coupe du monde de foot. Moment regardé actuellement par 80% de
la population et on a rien de mieux a faire actuellement que de faire partie de
ces 80%. Bon c’est l’heure du plan B. En ce moment le VCR à la maison
enregistre la retransmission sur la BBC, faisons le black-out et optons pour
une retransmission ultérieure et privée. A ce moment précis des mobiles
sonnent, on entend des cris et des OUAAAIIIISSSSSSSS, ZIZOOUUUUU il a marqué. 1-0
OUAAAIIIIIISSSSS. Le block out est over. Je répète, le block ou est over.
Bon
plan C, on s’enregistre et on voit. Grâce au nouvelle machine électronique on
réussi à s’enregistrer tôt et rapidement. On demande alors à la charmante
hôtesse des machines si on a le temps de faire un aller et retour au terminal 2
pour voir un petit crumble de ce match. Celle-ci, vraiment beaucoup plus
charmante la précédente, je précise la pouf en orange, nous répond qu’il y a des télés dans chaque salle d’embarquement.
Et c’est parti pour un autre spring à travers les couloirs de l’aéroport.
Bref, on avait perdu et
finalement rater qu’une défaite. Le mythe de 98 peut rester entier. En arrivant
à la maison, on a pu apprécier le résumé de la BBC et connaître les détails de
la ratatinade lamentale ! Et ouais « zidane il a tapé, Zidame il a
tapé ». Payé je ne sais combien de menu best of de l’heure, devant je ne
sais combien de consommateur de bic mac, le con il a foutu un coup de boule et
c’est tout ce qui va rester !
Ps. :
Le kit du supporter a été soldé à 70% et a fait le bonheur des petits japonais.
Et ouais, Great souvenir pour leur passage in England in 2006 !