Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Je crie comme je panse

Je crie comme je panse
Newsletter
Archives
Derniers commentaires
14 décembre 2009

Chapter 18 : de valises en cartons

demenagerAvelo397H500_1_Money: en crise

Job Opportunities: chercher l’erreur job ou opportunities ?

Housewife level: en crise

Body-Building level: comme dit mon prof de combat, plus de souplesse, on n’est pas des playmobils !

English level: en crise

Cultural level: subjugué par les créations de Wadji Mouawad

Tourism level: en crise

Love : Mode cocooning proche de la sérénité


(illustration Gaboury)


Quand systématiquement au téléphone la première chose que l’on vous demande avant l’incontournable comment ça va, c’est tu es où ? Quand ensuite on vous parle de la préparation des cartons auquel tu n’as aucune intention de participer. On se dit que l’on même une existence assez paradoxal et soudainement on s’interroge « mais où donc va ma vie » ?


J’ai passé les vingt premières années de ma vie à arpenter les mêmes rue, à côtoyer les mêmes gens sans jamais leurs trouver suffisamment de saveur pour me retenir. J’ai grandi avec, chaque matin, l’espoir que mes parents allaient décider tout jeter dans un torchon et avec ce baluchon de changer de secteur pour nous donner un nouveau départ. Ailleurs j’étais blonde façon Candie, grande, danseuse musclée, intelligente et super gentille. Le genre de personne que l’on aime et respecte à la fois. Bref, on déménageait dans une sitcom américaine ! Bien sûr ce n’est jamais arrivé ! 

En route pour la maison n°1

Cependant je suis quand même partie, les études et la voiture de mon père m’ont permis de mettre les voiles. Plein comme un œuf, le break nous descendu à 800 kilomètre vers le sud avant de nous lâcher définitivement à deux rue de mon premier chez moi. Y’a des signes qui ne trompe pas. Il faut parfois savoir s’alléger pour avancer ! Là-bas je n’ai pas blondie mais j’ai trouvé mon petit prince des collines et le petit prince à continué à me faire voyager. 

De la maison n°3 à la maison n°4

Après un hiver à Paris, je n’ai qu’une heure entre l’état des lieux de sortie de mon studio et la fermeture du service de fret d’Orly. Si je rate le coche je repars avec la malle, contenant l’essentiel de ma future vie aux Antilles, jusqu’à Lyon et ça risque de me coûter bonbon en supplément de bagages ! Après avoir balancer le clic-clac pourri, les fringues trop lourde, trop chaude et trop typées, les verres à moutarde et les assiettes Ikea, les papiers, les livres et encore des papiers l’utilitaire de mon père (et oui il évolue avec moi) affiche complet. A mes pieds la cantine en fer bleu, aussi grande et lourde que moi, appelle au secours. Je résume la situation : il nous reste 55 minutes pour rejoindre l’aéroport et faire partir cette foutue malle pour laquelle nous n’avons plus de place. Mes yeux se lèvent vers le ciel comme un appel, une prière et trouve sur leur chemin la galerie du camion. Avec mon père, nos regards se croisent et je regrette d’avoir irritée de ma mère une taille de Minipouce. Pourtant elle a bien fini sur le toit cette foutue cantine et suffisamment bien attachée pour nous permettre une course poursuite sur le perif et la faire partir à 8000 kilomètre. Proverbe du jour, si tu n’es pas grand et que la soupe est inefficace est des copains de bonnes tailles ou soit astucieux.

En route vers les maisons n°5 & 6

Je ne le savais pas encore mais cette cantine n’avait pas fini de me faire souffrir. Au moment de repartir de Martinique, nous n’avions plus une mais deux malles dans lesquelles j’aurais, moi aussi pu voyager aisément. Je commande l’enlèvement en précisant la nature et l’anatomie de la chose et là qu’est-ce que je vois arriver, un bonhomme tout seul, sympathique mais tout seul. Les mecs ils gèrent ça comme tu Fedex ou du Chronopost, un peu plus et il venait en scooter ! Le soucis c’est que le gars il ne pouvait juste pas physiquement porter la chose tout seul. C’est donc en claquette et en mini jupe (je n’avais pas prévu ce jour là de m’impliquer particulièrement) que j’ai aidé à l’ascension des cantines au dessus des escaliers pour rejoindre le camion. Les pieds glissant dans les chaussures, la jupe volant au vent, les fessiers en action et la main en feu par la poigné je me suis promis d’avoir une vie beaucoup moins lourde ou de travailler ma muscu !

De la maison n°7, à la n°8, à la n°9

On emballe, on déballe. Dans des voitures, dans des trains, dans des camions. On porte, on lâche, on tracte, on pousse. On aménage, on entasse et on se tasse. Fatigués de jouer les gros bras, quand nous sommes partie d’Angleterre, nous avons décidés de faire appel à un déménageur. Il ne restait plus qu’à faire les cartons. Plus qu’à comme on dit… Ne sachant pas combien de temps notre vie allait être remisée, nous y avons mis du cœur à l’ouvrage. Chaque carton était numéroté et son contenu listé. Le tout minutieusement ajusté à l’intérieur pour que rien ne bouge avant d’être hermétiquement fermé par un technique de jointure à triple couche de sotch brevetée par mon cher et tendre. Fallait se lever de bonne heure avant des les fracasser nos cartons. Pour être beaux, ils étaient beaux. Ça nous a pris un temps monstrueux, tout ça caler en plein tournoi des six nations, remporté par les bleus, avec des mi-temps beaucoup trop courtes à mon avis.

 

Le problème réside aussi dans le fait que quand on habite dans un appartement de très petite taille, au bout d’un moment soit on arrête d’empaqueter soit on meurt étouffer sur le poids de sa propre existence. Mais j’avais tout prévu. Dernière ligne droite de l’encartonnage la nuit de vendredi, dodo le samedi matin et enlèvement le samedi midi. Jeudi en plein rush et stratégie d’emballage, gérant la pénurie de ruban adhésif pour les jointures à triple couche, le téléphone sonne, c’est le « bip » en charge du transport de mes petites culottes et autres éléments essentiels à la survie dans le monde occidental. La traduction va être simple : « on vient demain matin». Mon anglais n’a jamais été meilleur : « fuck ». Sans même jeter un œil à la jungle des cartons en attente, je lui dit que ce n’est pas possible. Il me répond que c’est comme ça et pas autrement. J’ajoute que mes 800 pounds on dit samedi midi, il me raccroche au nez. C’est la panique. Je peste, je hurle, le téléphone sonne de nouveau, il me dit ce sera samedi à 7h ou rien et il raccroche.

 

Dans la nuit de vendredi à samedi la jointure à triple couche devient, une double puis une monocouche. A 7h00 du matin les cartons sont prêt et les valises sous les yeux. A 8h00 je rage parce que la bouilloire est emballée et bien comme il faut dans le carton n°25. A 9h00, je regrette ma télévision enfouie sous un matelas de papier bulle dans le carton n°20. A 10h00, je me dis qu’au moins il nous reste internet. A onze, nous se sommes plus que deux larves sur le sofa, le regard vide sur l’horizon caché par une montagne de brick marronatre ! A 11h15 le téléphone sonne et le camion arrive. Une jeune femme en tong compensée se présente à nous, ça doit être la coordinatrice. Elle jauge la situation puis redescend vers le camion, sans doute pour chercher le gars pas du tout agréable au téléphone à qui un accident malencontreux pourrait bien arriver. Elle revient, elle, ses tongs et un chariot roulant. Je regarde à gauche, à droite, rien ! Le mec pas agréable est malade ou un truc du genre, elle est seule, en tatane de 8 centimètres en plein mois de mars. Je suis perplexe devant la situation, voir blasée. Je me suis tout simplement fait insulter par un « bip » qui voulait juste ne pas bosser le samedi matin, j’ai passé une nuit blanche pour rien et on m’envoie une nana en flip-flop ! Ces « bip » d’anglais qui nous enquiquine toute journée avec les consignes de sécurité « Health and safety ». Ceux qui t’obligent à faire le training incendie avant de commencer les cours de gym. Ceux qui demandent que ton ordinateur portable soit vérifié par le service informatique avant que tu puisses brancher la prise. Ces gens là, m’envoient pour transporter ma vie et mon œuvre (qui fait son poids) une greluche bâtie comme une sauterelle avec les orteils à l’air ! Dans ma tête résonne flip-flop, flip-flop et là dans un élan de bienveillance je consens à pousser les cartons sur la moquette jusqu’à la porte d’entrée pour en facilité la manutention avec le chariot. Est-ce de la gentillesse ? Moi je me demande surtout qui va conduire le camion si elle se pète le pied.

 

Vers la maison n°10

Après toutes ces péripéties et après avoir retrouvés tous nos meubles et nos livres, quand tout juste un an plus tard nous devons déménager, de nouveau, pour passer d’un quatrième sans ascenseur à un troisième sans ascenseur nous avons choisi de faire appel à l’option « optimal ou intégral », « extra grand confort », « garder vos amis pour la vie », « branleur attitude assurée ». Bref, on ne fait rien, absolument rien mais on paie. La société de déménagement n’a pas très bien compris le pourquoi du comment de toutes mes questions insistantes : et vous serez combien, à quelle heure, quand vous dites rien, c’est rien rien ou rien un petit peu, et qu’elle est votre point vu sur les claquettes, les tongs et autres tatanes ?

Le déménagement était prévu à 8h. A 7h50, trois hommes dont un bedonnant (le chef !) et un petit chinois, qui a porté a lui tout seul sur son dos ma commode pleine, sont arrivés. Ils entrent, regardent de façon panoramique et en une fraction de seconde les lieux, puis c’est parti : « toi là, toi là, moi là ». Nous, fraîchement sortie de la douche, les chaussons encore au pied, sommes happés par ce tourbillon. Nous avons à peine le temps de sauver nos chaussures et nos manteaux que tout est englouti dans des cartons. C’est impressionnant. La veille chaque chose et encore à sa place, traîne dans un coin, à une existence… et le lendemain en quelques heures tout disparaît. Tu te retrouves soudainement au milieu d’un appartement vide, que tu aimes et que tu quittes, tout en te félicitant de ne pas avoir fini en chaussons Mickey dans le train qui va t’amener vers un nouveau chez toi.

 

Quand je suis arrivée à Toulouse, j’étais perdue. Tous ces cartons à défaire, encore ! Toute cette vie qui doit retrouver une place, encore,  et il n’y a pas de placard, pas de rangements. Il y a de l’espace, mais tu ne le vois pas car tout est différent. L’appartement ne me donnait pas les réponses que je cherchais. Je pensais encore au mur de verre de celui-là, aux pierres apparentes de l’autre, à la vue d’un troisième, à mes souvenirs, à mes attaches. J’étais contrariée, tout en voyant son charme. Pourtant je savais au fond de moi que le jour où je partirais, ce serait aussi une épreuve de le quitter, lui qui me donnait tant de mal.


Adieu et bonjour home sweet home

Ce jour est arrivé et c’est émouvant. Je regarde fixement comme pour les graver dans ma mémoire les murs irrégulièrement peints. Je m’enivre de la lumière qui jaillit au quatre coins de l’appartement et rend la salle de bain resplendissante. J’écoute le silence avant que le tohu-bohu des déménageurs vienne tout emporter. Ils vont emballer soigneusement dans des cartons, identifier les contenue et la chambre de Toulouse, sera bientôt dans la chambre de Lyon, comme la salle de bain, la cuisine et le salon. Il ne restera plus qu’à défaire les boites. A l’intérieur, il y aura les mêmes petites culottes, les mêmes livres, les mêmes assiettes mais il n’y aura pas le sourire du Boulanger qui m’appelle Madame, le sourire du fromager qui me donne des yaourts à date limite, le sourire du Boucher qui m’appelle Princesse et le sourire de tous ceux qui m’ont fait comprendre que je suis une petite brunette, athlétique le lundi et mercredi de 5 à 7, avec des idées pas si débiles, presque que sociable les jours de beaux temps et que c’est pas plus mal comme ça !


De très beaux sourires m’attendent déjà là-bas et il y en aura d’autres je le sais. C’est toujours comme ça, mais avant de les rencontrer il est impossible d’éviter la tempête annoncée ! C’est déstabilisant mais le plus important, le plus rassurant et le surtout le plus agréable c’est que peu importe l’endroit il y a toujours le petit prince des collines inclus dans les charges.

 

Publicité
7 janvier 2009

Parce qu'il neige à Toulouse comme à Lyon et à Oxford...

http://www.amelielescrayons.com/

11 juillet 2008

Chapter 17: Achète en Francs Suisse camping car électrique avec volant à droite

 

CampingCarMoney: Compte en Suisse sans revenus

Job Opportunities: En pose syndicale apparemment

Housewife level: Maîtrise la consommation responsable

English level: Parle avec l’accent… Toulousains !

Body-Building level: Ai enfin trouvé le plus grand secret après la pierre philosophale… le ventre plat

Tourism level: Bord de Rhône, montagne suisse, valses viennoises et Garbure

Cultural level: 200 épisodes de séries en retard, un livre en cours depuis 1 an mais travail le dossier rugby !

Love: Enfin Réuni

Previously in my life : Cinq appartements, quatre pays, trois devises, deux compagnies de déménagement et une collection d’adaptateurs de prises, le tout en 14 mois !

 Nous sommes dans un monde moderne. Nous sommes des personnes « évoluée ». Nous sommes dans l’ère de la mobilité. Nous sommes avide de rencontre, de découverte, de nouveauté et pourtant qu’est-ce ça fait du bien les bons vieux repères. En quittant Oxford, je pensais revenir à la « maison » pour une vie plus simple, plus équilibrée, plus conviviale remplie d’amis avec qui je partagerais la même langue. Au lieu de ça j’ai joué au rubik's cube des cultures. Je suis passé sans aucune transition aucune à :

Do you want a bag with your nice paper cup of tea? Yes thank you it would be lovely.

À

Vous voulez un sac pour vos quenelles et vos cratons ? Non merci j’ai mon panier.

À

Je vous donne un cornet pour votre gruyère, ou bien ? Non merci ça va jouer comme ça.

À

Ich möchete gern eine Bratwurst mit Senf ? Euh, niche... chit… nicht…

À

Dites, je vous la mets dans une poche votre chocolatine? Ça va aller merci, c’est pour consommer de suite ! 

 

La dictature du sachet plastique

Encore que je m’emballe, dans notre belle Gaule on a plutôt tendance à t’empaqueter d’office tes champignons de Paris dans un truc horrible qui va mettre des années à se biodégrader ou errer dans le monde comme un expatrier des déchets.

La courtoisie britannique veut que l’on ne t’impose jamais un plastic bag, on propose uniquement. En ce qui concerne la Suisse et l’Autriche, c’est plutôt la dictature de la green attitude. Là-bas, je sentais comme un regard culpabilisateur si jamais j’étais en peine avec mon cabas et que j’osais demander un de sac en plastique même de manière exceptionnelle et temporaire. A ce moment là, leur message subliminal était clair, le changement climatique c’était moi et moi seule qui en était la cause !

Un code social

En France par contre, le sac plastique semble être un code social, on t’en balance à tous les étages et il est difficile de refuser d’emporter tes achats dans un sac protecteur offert avec amour par le vendeur ou la caissière. Ceci est perçu alors comme une offense, un affront, un dénigrement non seulement du produit mais du commerçant lui-même. L’outrage est encore plus grand lorsqu’on refuse un sac dit écologique ! A ce moment là, la caissière rester en carafe avec son sac vide à la main se tourne vers sa collègue et dit « Franchement y’a des GENS… c’est pas comme si nos sacs n’étaient pas biodégradable ! ». Biodégradable ou pas moi je n’en veut pas, j’ai mon sac durable ! L’argument de mon primeur et quelque peu plus déconcertant mais totalement irréfutable : « A moi j’emballe tout hein, parce que si je ne fais pas bien mon boulot je vais me faire engueuler par ma mère ! ». A ça je l’ai pris la poche plastique, sans discuter, ici on ne rigole pas avec les mères !

Sinon dans le genre inverse il y a le monologue robotisé des vendeuses des magasins Yves Rocher : « Vous avez un sac pour transporter vos achats, car soucieux de l’environnement nous ne donnons plus de sacs plastiques par contre nous vendons ce joli sac cabas pour la modique somme de… ». Il ne perd pas le nord Yves ! Bref, d’un côte ou d’un autre on essai toujours de te refourguer quelque chose !

La réaclimatation

Moi j’avoue donc avoir été un peu perdu et il m’a bien fallu une petite période de réaclimation aux use et coutumes de ma mère patrie. J’ai dû réapprendre très vite qu’il ne servait à rien de faire la queue toute seule au marché et qu’à force de ma faire piquer ma place par toutes les mamies du quartier je ne les aurais jamais mes tomates. Il a aussi fallu que je comprenne qu’en refusant systématiquement le sachet plastique offert de manière arbitraire, je refusais aussi le lien social et que je ne serais donc jamais une cliente de proximité, celle dont on prend soin, celle qui aura les meilleures tomates !

 

Welcome home !

 

 

31 mai 2007

Chapter 16: Puisque tu pars…

Money: Sachant que 1 Franc suisses vaut 0,6114 euros soit £0,4141faisant environ 4 francs autant dire 414 anciens francs ou 3/4 de baguette de pain après l’augmentation du tarif en vigueur

Job Opportunities: La France qui se lève tôt ou gagner plus pour glander plus !

Housewife level: J’aime bien les plats tout prêt mais le micro-onde est en panne, oups !

English level: Non, je ne suis pas bilingue bo »=çkikyèrdel ou f*ck!

Body-Building level: Habiter au 4eme sans ascenseur vous dispenserait du club de gym, mais ça se discute !

Tourism level: Y’a de bons docu sur les chaînes du câble !

Cultural level: Y’a de bons docu sur Arte aussi !

Love: Et je cours, je cours, je cours, I've lost l'amour, l'amour, l'amour
Je suis perdu, here without you, and I’m crazy, seul à Paris
(Fatals Picards, Eurovision 2007)


De la philosophie from Leaderprice

Partir loin de chez soi c’est à la fois s’ouvrir et se fermer. Les voyages forment la jeunesse comme ont dit, mais ils nous éloignent aussi forcément de nos racines, géographiquement certes, mais psychologiquement aussi. On évolue, on devient presque adulte et le monde de notre enfance avec ce qu’il contient finit inévitablement par nous échapper…

 

Le premier départ

Après nos études, quand nous sommes partis pour un an et des poussières en Martinique, nos grands-parents respectifs, pensant que nous partions pour toute notre vie vers une destination que la SNCF ne désert pas, nous ont joués la grande scène du trois : « On ne vous reverra jamais de notre vivant, mais si c’est ce que vous voulez, go ahead !». Ça a un effet bœuf quand on a 20 ans une soif d’évasion débordante et un seul but parcourir le monde pour découvrir qui nous sommes vraiment sans acné purulente.

 

Une rencontre ratée

Du coup la première rencontre, juste avant notre départ, entre mon cher et tendre et mon grand-père paternel, veuf depuis un peu plus d’un an, fût des plus chaleureuse. Mon cher papi a tout simplement ignoré pendant tout le repas le petit chenapan qui emmenait sa petite-fifille adorée far far far away. Oups, ça s’appelle la tuile ! J’ai gardé longtemps une impression de trahison comme si on ne pouvait devenir femme sans être une mauvaise petite-fille. Ceci dit, j’ai appris y’a pas si longtemps que pendant qu’il me jouait les pleureuses siciliennes, mon Grand-père posait en secret une petite annonce dans le journal local pour trouver « une dame de compagnie » !

 

Il faut repartir...

Quant il a été question de partir pour Oxford, soit 6075 kilomètres moins loin que les Antilles Françaises, ça a été de nouveau l’occasion de nous faire de la tragédie grecque, mais en plus soft sans doute parce que ce pays lointain est accessible par le train. Sous la manche certes, mais c’est un train ! God save the Queen, car ainsi nous nous avons évité la demande d’internement par un tiers, histoire de nous garder l’air de rien en France l’air de rien !

 

s'échappée

Bref, partir c’est aussi le moment de tester l’efficacité de notre grande administration. Je pars donc pour le chef lieu du département (à la ville quoi !) pour tout domicilié chez mes parents (à la campagne, quoi !). Grand-père étant chez sa « copine » qui habite dans le ville des papiers administratifs si tout le monde a suivie, c’était aussi l’occasion de lui faire un bisous avant de partir.

Je commence donc par prendre un ticket de passage à l’ANPE qui me donne droit à une heure d’attente pour l’apéritif. C’est pourquoi je vais toujours l’ANPE avec un nouveau bouquin. Histoire de gagner du temps, je pars à la secu où la seule personne au fait de la couverture sociale Européenne n’est pas disponible, il va falloir revenir. Je retourne donc à l’ANPE où cinq chapitre plus tard d’un livre merdique je suis reçu par un mec dépressif qui aurait pu offrir du Prozac dans une jolie petite corbeille en osier en guise de bonbons à la menthe. Son discours était simple : y’a pas de boulot, il ne sert à rien, c’est le bordel, au final il n’y a rien d’autres à faire que mai 68 en pire, tout va bientôt péter c’est sur ! Heureusement que je ne cherchais pas vraiment du boulot pour nourrir ma famille de 5 enfants et ma belle-sœur malade ! En parlant de maladie le Geek en matière européenne de la CPAM qui j’ai vu juste après ne savait au final absolument rien ! Cette matinée de fou m’avait donnée plus que jamais des envies d’échappée belle histoire de voir ce qui ce passe chez nos voisins !

 

…et dire au revoir

C’est donc dans cet état d’esprit que j’ai retrouvé mon Grand-père. Ce fût un déjeuner des plus ordinaires où l’on ne parle pas vraiment et où l’on sent bien que l’on est dépassé par le temps qui passent et les distances qui nous séparent sans savoir vraiment comment se retrouver. Mais on sait qu’on s’aime, enfin je crois ! Il était temps de partir et c’est toujours au moment de partir où les langues se délient un peu, mais juste un peu. Il me sert fort dans ses bras et me fait un bisou baveux que je lui rends sur une joue râpeuse. C’est sa marque de fabrique, ce qui fait que je ne les oublie jamais, ses bisous. Il a du mal à me laisser partir comme toujours, contre son pull je sens ce mélange de transpiration et de cire d’abeille qui lui est propre. Il finit par lâcher son étreinte en murmurant « tu es bien gentille, tu es bien gentille… ». Je monte dans la voiture et le laisse là tout seul au milieu de ce parking de cité HLM. Il me fait un petit signe de la main, je sais qu’il a les larmes aux yeux, il a l’air tout petit. Je pars, pas tout à fait libérée de ma mission mais en imaginant que la prochaine fois on sera plus à l’aise car chez lui, dans son jardin. Ce serait une belle journée de printemps, mon cher et tendre serait à mes côtés on réapprendrais à se connaître, à partager nos vies.

 

Les cartes postales

Pour être honnête, on ne se voit pas plus quand on est en France à huit, quatre ou deux heures de voyages mais de nous savoir sur nos terres rassure nos proches. Nous sommes dans le même monde, avec le même climat et le même langage. En partant on vit une expérience très personnelle qu’il est difficile de partager avec des gens qui au final, on vécu presque toute leur vie au même endroit. On laisse alors tombé les colis pays remplis de Beans, de marmade ou des derniers tabloïds parlant de l’anorexie de Victoria Beckman ou des frasques du Prince Harry. On envoi plutôt des cartes postales espérant to keep in touch.: Oxford, London, Cambridge, Edinburgh, Merry Christmas and Happy new years…

On a tous un petit vieux à soi

Lorsque je travaillais au théâtre d’Oxford, parmi mes petits vieux du jeudi après-midi, il y avait un régulier, un vrai de vrai. Il venait chaque semaine, même lorsqu’il s’agissait du show le plus pourri (comme ceux vu par Ricounet, bless him !). Avant le spectacle, il m’achetait son programme, à l’entracte une glace à la strawberry. Mais le jour où je lui ai tendu sa glace avant même qu’il m’annonce sa commande, il a décidé de changer de parfum ! J’ai trouvé ça très mignon de refuser le prévisible. Chaque fois que je le voyais, je pensais à mon Grand-père, ils avaient quelques choses dans le regard de similaire. Il y avait aussi ce couple Ken & Barbara. Je sais ça fait très Matel© mais ils étaient tout sauf superficiels. Je prenais beaucoup de plaisir à discuter avec eux après les représentations. Elle était critique de théâtre, marchait maintenant très mal mais la tête et l’envie de partager était là. Etrangement, j’ai fini par aimer ce public grabataire parce que j’avais l’impression de leur donner un peu de chaleur, un peu de vie. J’imaginais alors le concept où l’on puisque s’échanger nos grands-parents. Une sorte de grande chaîne, où chaque petit vieux aurait quelqu’un pour partager ses histoires, son quotidien car la famille n’est pas toujours la meilleure oreille, le voisin peut être beaucoup plus qualifié. A présent, je sais que mon grand-père n’était pas seul, la chaîne existe quelque part puisqu’il a trouvé par le biais de son jardinier et de la famille de sa compagne les bras et l’attention qu’il avait besoin, dont une petite fille qu’il adorait et qui le lui rendait bien. C’est toujours plus simple les relations avec les enfants, beaucoup plus simple.

 

Et tout ça pour ça

Il m’appelait sa souris, m’a promené dans une vieille remorque, ma installé une cabane au fond du jardin, me faisait des yaourts maisons et les meilleurs escargots du monde, il me faisait souffler dans sa trompette, applaudissait à mes galas de danse, m’a fourni la lampe torche que j’utilisais comme micro pour jouer à la star, faisait semblant de me voler mon nez quand il me prenait sur ses genoux, il a façonner mon monde de petite fille. Aujourd’hui mon Grand-père nous a quitté, il n’est plus, parti, disparu, dead, il paraît que c’est la fête des mères et je bloque sur la carte postale de son dernier voyage…

 

23 mars 2007

Chapter 15: Apparemment on aurait des amis !

Money:  En conversion suivant le cours de l’Euro

Job Opportunities:  Passé et à venir

Housewife level:   Au top, mais je ne passe toujours pas l’aspirateur !

English level:  Je gère le téléphone, Hooray !

Body-Building level:  Retour au Body Combat et félicitations du Pilates Instructor

Tourism level:  Le tout pour le tout, 1 jour, 1 cathédrale et deux musées Londoniens

Tps avant la fermeture du B&B:  Ah il faut partir maintenant… pas rester là… ah, ok, ok !

Cultural level:  24,5 plays

Love:  Sous peu, de nouveau, relier par une ligne de TGV

 

Je m’apprêtais à écrire un nouvel chapitre satirique sur nos relations avec ce beau pays mais franchement le cœur n’y est pas. De plus, il fait tellement froid et gris que l’on se croirait dans un roman de Dickens, c’est vous dire ! C’est au point que, la fatigue aidant, j’ai failli me mettre à pleurer à mon dernier cours de Body Combat, c’est « re » vous dire ! Les poings serrés j’ai y donné tout ce que j’avais dans les tripes et je pense qu’à présent, je suis tout à fait prête à me frotter à « l’insécurité parisienne » !

Les choses s’enchaînent et l’on se rend compte que mine rien on a, encore, fait une vie quelque part. Une vie qu’il faut de nouveau laisser derrière soi. Au final, on aurait bien eu une vie sociale à Oxford. C’est étrange comment les relations deviennent soudainement plus fortes lorsqu’on y met une date limite de consommation. On ne peut jamais savoir comment ses rencontres vont tourner. Sont-elles vouées à une mort certaine, puisque loin des yeux, loin du cœur, ou bien on t-elle une chance de survie mais sous une autre forme…l’avenir nous le dira. Avant-hier nous avons eu notre Goodbye dinner avec les amis du Basketgang. Je crois bien que c’est la première fois que nous allions au restaurant ensemble, weird!

Mais le chapitre n’est pas complètement clos puisque Sunday nous jouerais notre tout dernier mêmelast game. Dans ces conditions j’ai bien l’intention de mettre un maximun de ces f*ing paniers et « bip » la gueule à tous ces joueurs bien plus grands que moi. Etrangement je n’ai jamais autant scorée et aussi bien jouée que depuis que mon physiotherapist me l’a interdit (« Tennis Elbow » oblige).


Bball off abingdon(2)
envoyé par turtle_blog

 

Hier, j’ai effectué mon dernier shift au théâtre et pour l’occasion j’ai eu droit à une lovely carte et à un cadeau de mon amie providentielle Lydia. J’ai également reçu une carte et deux cadeaux de la part de mes girly bosses. C’était touchant mais je pars sans regret parce que je pense avoir fait ce que j’avais à y faire. Je ne vois pas ce qu’il peut arriver de mieux dans ces conditions, ceci dit c’est toujours agréable de ce faire regretter.

 Quelques morceaux choisies pour l'occasion :

 From one of the best volunteer ever:

“The playhouse is losing a total star now you are going.  All the best people leave!  It is a total dream working when you are on kiosk as you are so organised, positive and intelligent to talk to!  Will miss you so so much. Hope our paths cross in the future, you never know.”

 From my workmate

“Thanks for being such an excellent kiosk buddy and friend. Don’t forget to keep in touch!”

From my bosses

“We’re going to miss you! Thank you so much for all your hard work ! Hope everything goes faboulously in your new job!

 
Demain, après que la compagnie de déménagement aura, je l’espère, mis toute notre vie dans son camion, nous aurons notre dernière Oxfordienne Party. Une de ces fameuses parties où on est sûre, l’alcool aidant, de sembler parfaitement fluent in engliche. Une autre de ces insoupçonnables parties ou on n’est cependant certain de ne pas progresser d’un chouilla. Honnêtement, si c’est vous percevez any mots reconnaissables, d’any langues, faites moi signe !!


Party Oxford 3
envoyé par turtle_blog


D’ailleurs à cette party en particulier j’ai rencontrée une très nice girl qui parlait un anglais clair et agréable. Ce que j’entends par là, c’est que même au milieu de ce bordel ostentatoire j’arrivais à comprendre la moindre de ses paroles (niveau 72,456 SVP). J’ajouterais même que la dit nana était très sympa et très intéressante. Le hic est que cette charmante jeune femme a étudiée près d’une année en France et qu’elle était desperate de parler français with someone. Elle s’est donc acharnée toute la soirée à essayer de retrouver son charming french et franchement elle m’aurait parlée Russe que ça n’aurait pas été plus simple ! « Parle moi anglais, please, please », j’aurais jamais soupçonner penser ça un jour. Etrangement, dans ce genre de situation, si chaque membre de la conversation parle sa propre langue l’échange devient tout suite très fluide.

Donc j’ai été mauvaise langue « mea culpa ». J’ai bien peur que l’on se soit fait des amis. Et je pense, que celle qui me manquera le plus et bien cette charmante française rencontrée à mon cours d’anglais et qui contre toute attente, m’invita de la manière la plus naturelle possible et spontanée à sa birthday party. Je n’avais jamais vécu un truc pareil depuis mes 12 ans et je vais certainement vous décevoir mais je ne l’ai jamais revu une fois 2007 passé. Promis je me flagellerais pour ça et comme on dit dans le coin : bless her!

Publicité
21 mars 2007

Removal phase 3 : It was my boy, my bike...

Il a été la vedette de mes aventures en apparaîssant comme un de mes tout premiers sujets de commentaire.

Aujourd'hui The Bike is gone. Mais je vous rassure, je ne l'ai pas abandonné aux mains de n'importe quel british ou speudo étudiant étranger qui passait par là. Celui qui va devenir "Bertrand ou Brigitte the French bike" a été acheté par my lovely manager, pour une somme tout à fait digne de lui. Elle m'a promis de prendre grand soin de lui, bless her, bless the bike !

C'était my boy, ma purple bike, my buddy :

DSC01203

 

20 mars 2007

Oxford on fire...

On a juste décidé qu'Oxford ne pourrait pas vivre sans nous et en conséquence d'y mettre le feu !

Sinon la vrai version de l'histoire est juste ici : http://www.luminox.org.uk/

DSC01250

DSC01255

DSC01276

DSC01258

DSC01264

DSC01254


Sons & Lumières: Elysian Quartet   


Luminox
envoyé par turtle_blog
MOV01275
envoyé par turtle_blog

11 mars 2007

Removal phase 2 : Bye bye BZ

Pour lui j’avais renoncé à avoir un vrai bureau. Pour lui je me suis contentée de ce que j’appellerais une desserte de table. Pour lui, enfin pour vous, j’ai abandonné l’idée d’avoir un espace de travail digne d’un ministre, et pour ceux qui me connaissent, c’est dire l’importance de l’acte ! Donc pour vous j’ai accepté d’accueillir ce « BGuest ». Aujourd’hui le canapé-lit chéri nous a quitté pour retourner chez sa propriétaire qui nous l’avait gentiment confié. Que dire de plus sur lui garder pour garder en mémoire tout ce qu'il a été pour nous... Outre avoir reçu dignement pas moins de 17 personnes dont nous à l’occasion, je lui serais toujours extrêmement reconnaissante de m’avoir recueilli lorsque, trop en peine à m’arracher la gorge, j’ai décidé de quitter le lit conjugal pour laisser la chance à mon Cher et tendre de dormir convenablement et être en mesure de travailler efficacement, car c’est le dit travail qui permettait d’acheter les antibiotiques !

Bref, à présent plus rien ne sera jamais comme avant : « bye bye BZ !».

Avant :

DSC00960










Après :

DSC01245


7 mars 2007

Strictly Come Dancing

Suite de nos coups de coeur de la british television.
Ceci est le programme qui a presque convaincu mon cher et tendre de venir prendre des cours de danse avec moi, c'est pour dire !
Le principe est simple : des célébritées sont accouplées à des danseurs professionnelles pour une compétition de haut niveau ce déroulant sur plusieurs semaines.
Je vous assure c'est autre chose qu'un Plastic Bertrand ou une Sophie Favier sur TF1 aux côtés de l'incontournable Jean-Pierre Foucault.
Biensûr il y a un jury qui donne des notes et un public des coups de fils payant pour faire gagner ses favoris.
Cependant à la différence de tous les autres programmes, et comme nous sommes sur la BBC,  l'argent des appels téléphoniques est lui à destination d'enfants en besoin. Si c'est pas beau, ça !

http://www.bbc.co.uk/strictlycomedancing/

6 mars 2007

Séries : mon top five du moment

In not particular order:

Green Wing (Channel 4 - Uk)
Décalé, givré, cinglé, déjanté, frappé, siphoné et graduit : succulent !

"Dans un hôpital anglais, la vie des patients n'est pas la priorité des agents soignants. En fait, des médecins jusqu'aux agents administratifs, tous sont préoccupés par leur seule petite personne, mais aussi par le sexe, le sexe et encore le sexe..."

http://www.allocine.fr/series/ficheserie_gen_cserie=738.html


Six feet under (us)
C'est pas vraiment frais, ni divertissant, pas gai non plus... mais tellement vrai au sens émotionnelle terme et talentueux !

"La vie des membres de la famille Fisher bascule lorsque le père meurt dans un accident, laissant ainsi la direction de la société de pompes funèbres qu'il a fondée à ses deux fils."

http://www.allocine.fr/series/ficheserie_gen_cserie=4.html


Six Feet Under - Breathe Me - Sia
envoyé par Kazam


Six Feet Under Season 3 Promo
envoyé par deanau


Six Feet Under Promo saison 2
envoyé par Ofca

Grey's anatomy (US)
Un délicieux mélange d'Urgence et de Sex in the city

"Meredith Grey, fille d'un chirurgien très réputé, commence son internat de première année en médecine chirurgicale dans un hôpital de Seattle. La jeune femme s'efforce de maintenir de bonnes relations avec ses camarades internes, mais dans ce métier difficile la compétition fait rage."

http://www.allocine.fr/series/ficheserie_gen_cserie=274.html


I can't stop!
envoyé par bling972






 
Waking the dead (BBC - UK)
Premièrement c'est british et pas mal foutu du tout pour du "home made".
Deuxièment des intrigues intéressantes esthétiquement attirantes

Troisièrement c'est la première série policière qui arrive à me captiver.



"The programme follows the work of a special police team who investigate "cold cases", usually murders that took place a number of years ago and were never solved. The team uses evidence which has just come to light, as well as modern technology to examine previous evidence. Trevor Eve portrays the workaholic and often eccentric Peter Boyd around whom plotlines are often centered. As the series has progressed, storylines have focused on the personal lives of the characters as well as the criminal investigations (for example, Boyd's temper control in "Anger Management")."

http://en.wikipedia.org/wiki/Waking_the_Dead_(TV_series)


Waking The Dead TOS 02
envoyé par Ian_Tan


Dead like me (US)
On parle toujours de la mort, je sais... mais c'est foi de manière beaucoup plus légère avec un plot de départ excellent.
Ps. : La version française est à chi...

"
A 18 ans, George est morte en recevant un morceau de la station spatiale MIR sur la tête. Devenue "faucheuse", elle doit rester sur Terre et guider les âmes des personnes décédées..."

http://www.allocine.fr/series/ficheserie_gen_cserie=175.html

Ps. : La version française est également de mer... mais je vous laisse juge...

"
Le Dr Greg House est un médecin revêche qui ne fait confiance à personne, et encore moins à ses patients. Irrévérencieux et controversé, il n'en serait que plus heureux s'il pouvait ne pas adresser la parole à ses patients. Mais House est un brillant médecin. Et avec son équipe d'experts, il est prêt à tout pour résoudre les cas médicaux les plus mystérieux et sauver des vies."

http://www.allocine.fr/series/ficheserie_gen_cserie=238.html

Publicité
1 2 3 4 > >>
Je crie comme je panse
Publicité
Publicité