Chapter 14: Le malade malgré lui…
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de conges maladie !
Tout à commencer en novembre, alors que je pensais avoir à faire à ma
traditionnelle rhino-pharyngite de début d’hiver. Quelques clics plus tard et
le diagnostic est tombé : si vous vous retenez de pleurer de peur de
déglutir mais que vous avez vraiment envie de pleurer, si vous êtes prête à
appelé à l’aide le premier boucher du coin pour qu’il vous ôte ses f*ing
amygdales en feu, si celles-ci même ressembles à une amanite tue mouche et si
enfin vous vous sentez aussi vive qu’une moule pas fraîche, c’est officiel vous
avez une angine.
J’appelle mon docteur qui n’est pas médecin qui me
confirme que mes amygdales sont énormes et parsemées de points blancs
purulents. Et c’est ainsi que ce blog change de catégorie pour aller dans la
rubrique santé – beauté.
Donc pour l’angine, si vous n’avez pas de boucher
ou de charcutier sous la main, s’avérera complètement useless :
– Les
sirops en tout genre vendus chez Boots,
– Le
collutoire à £7 grand comme une allumette, autant dire que pour lui les amygdales
sont à l’autre bout de la planète. Il n’a qu’une seule efficacité celle d’anesthésié
la langue et le palais. A noter que le dit collutoire a été vidé en à
peine 8 heures.
– Les
pastilles pour la gorge si on suit la notice. Il est recommandé de ne pas sucer
plus de 6 pastilles par jour. Pour moi 6 est le minimum par prise et sucer est
vain. Ma méthode consiste à faire de la pastille pillée puis d’essayer de
placer les petits morceaux au plus près de l’incendie.
– La
glace, avec cette dernière je n’ai réussie qu’à m’étouffer ce qui effectivement
aurait pu dans une certaine mesure mettre fin à mes souffrances,
– La
crème glacée, et pourtant dieu sait que j’aurais aimé avoir une bonne raison
pour pouvoir en manger allègrement, c’est avérée plus qu’inefficace.
Si l’expérience se
renouvelait, ce que je n’espère pas, je pense que j’essaierais la glace pilée
et le milk shake à la place.
Ce qui donne un peu de répit :
– Le
thé, les tisanes, la soupe, le grog (je peux plus boire un grog sans avoir
envie de vomir), et le chocolat chaud préparé avec amour par son cher et tendre
à trois heures du matin.
Acte de désespoir pour une anesthésie
efficace :
– Le
rhum pur à la paille
L’idée la moins conne venant du GP à ma
deuxième visite :
– Se
gargariser la gorge avec du paracétamol soluble.
Ben oui parce qu’à un moment donné y’a bien fallu
allé voir le GP. Cette confrontation ne pouvait difficilement plus
être évitée, lorsque l’un de mes yeux s’est rallié à la cause de ma gorge en se
mettant à gonfler et à suppurer. Le lundi matin l’autre œil suivait le même
chemin et j’ai eu un rendez-vous dans la demi-heure qui a suivie sans avoir
besoin de parler. Et voici comment notre héroïne s’est retrouvée avec un
médecin tellement préoccupé par « elephantwoman » qu’il en oublia sa gorge :
– « Et
sinon pour les galettes blanches à l’intérieur de ma gorge je fais quoi ?
– Ben
continuer comme avant c’est bien…
– Mais
c’est bien quoi ? »
Honestly, me voilà à la pharmacie pour récupérer mes gouttes pour les yeux à £6.75
et mes d’antio. à £6.75. Comme j’ai une prescription pour 20 gélules et que la
boite en contient 28 et bien la petite dame, elle a découpée la plaquette pour
m’enlever les 8 en trop, et ouais ça se passe comme ça chez Macdonald. Donc 20
gélules d’antio plus tard je retourne au centre médical ou un autre GP me
conseil le gargarisme au paracétamol. Quelques gargarismes plus tard je revoie
le même GP qui m’en donne pour 28 gélules de pénicilline à £6.75, on va peut
être enfin y arrivée.
« Maman, j’ai un angine, une infection bactérienne,
je ne vois pas ce que le virus de la grippe viens foutre
là-dedans ! ».
28 gélules de pénicilline plus tard, alors que ma gorge redevient normale, je ne me
sens pas au top de ma forme. Ça doit être le fait de travailler à plein temps.
Non, non c’est autre chose. J’ai les f*ing nains de Blanche Neige qui vont au
boulot en tapant du pied dans ma tête, Je suis gelé alors que le radiateur
carbure à fond les ballons, et J’atchoum… Bloody hell, les courants d’airs du
théâtre et les miasses des mioches ont eu raison de moi ! Affaiblie par
mon angine, la rhino-pharyngite en a profitée pour frapper. N’arrivant pas à
dormir et en étant à présent capable j’ai pleurée et hurlée. Ça a une côté sympathique
d’avoir un rhume. C’est l’occasion de prendre un peu le temps, de se reposer,
de se faire dorloter et de boire du chocolat chaud sous une couverture à
carreaux. Et bien là je dis non, trop c’est trop… Honnêtement je n’avais plus
la patient. I wanted my life back !
Ça a aussi été une nouvelle occasion pour ma mère de me reparler de ce fameux vaccin contre la grippe.
« Mais maman, des
virus y’a je ne sais pas combien et ça ne t’empêche pas d’être malade, le
vaccin ».
Quelques cold and flu pills plus tard me voici enfin en pleine possession de mes moyens.
Mon cher et tendre lui a pris froid, ça doit être ça que l’on appelle la garde
partagée. Le partage aura duré une semaine, car le 31 alors que je m’apprêtais,
après une journée de dur labeur, à célébrer une nouvelle année et juste avant
que l’on me souhaite à tout va une bonne santé, j’ai dû couvrir me couvrir d’un
énorme pull en laine recouvert de mon poncho favori et ressortir le kit
d’urgence « nez qui coule ». Et ben elle commence bien cette f*ing
nouvelle année.
« Mais maman, ce n’est toujours pas la
grippe ! »
Quelques Kleenex plus tard, je me sens beaucoup mieux, mais j’ai toujours
besoin de mouchoirs en papier. Pour être précis, un mouchoir par minute. C’est
à ce moment que j’ai pris la bonne résolution de prendre des actions chez
Kleenex ou Lotus peu importe, au moins je serais où va mon argent. Je vous
assure que ce n’était pas du tout pratique au théâtre de devoir se moucher à ce
rythme là tout en vendant des bâtons magiques aux enfants et je ne parle même
pas de la rage de dent. Shit, je m’apprêtais à allez voir le dentiste, quand
Lydia, qui ne m’avait toujours pas vu autrement que « malade », me
demanda si la douleur augmentait quand je me penchais en avant. Oui,
effectivement c’était le cas. C’est alors que mieux que Doctissimo, elle me dit :
« ne dépense pas £15.50 chez le dentiste, tu as une sinusite ». Le GP
a confirmé et ma prescrit 28 gélules d’antio au cas où cela ne passerait pas
dans la semaine. A ce moment là, je me suis
vraiment senti l’âme d’une junkie.
Depuis presque trois mois mon corps n’avait pas
connu un jour sans une dose de
paracétamol, ibuprofen, antibiotique et je ne sais quoi d’autre… Je n’ai pas
été cherché les antios et la sinusite est passée. A la place j’ai choisi
d’aider mon système immunitaire à reprendre le dessus en mangeant pleins de
fruits et légumes et en devenant une nouvelle junkie celle du ginsengs et du
propolis. Et à ce moment là, je me suis sentie revivre jusqu’au moment où… 4
semaines plus tard… une nouvelle candidate à fait apparition dans mon tableau
de chasse de l’hiver.
On dit qu’à la différence du rhume, la grippe vous rend particulièrement misérable, je
confirme. Du coup j’ai annulé un de mes soirs de boulot mais j’ai pris sur moi
pour le suivant qui était d’ailleurs un après-midi, mon après-midi des petits
vieux. Ne me sentant pas au top, remplie de germes au milieu de mes vulnérables
papis et mamies, j’ai un peu culpabilisée de pouvoir leur donner mon virus qui
pourrait leur être fatal ! J’aurais dû aller travailler avec des gants en
latex et un masque à la mode dentiste. D’ailleurs j’aurais dû faire cela au début
de l’hiver ça m’aurait éviter bien de déboires ! Et dire que quelques mois
plus tôt, je me moquais d’un produit dont on vantait les mérites à la télé. Le
principe consiste en un gel que l’on applique sur les mains et celui-ci est
censé vous protéger toute la journée contre les méchants germes et microbes qui
en veulent à votre santé de popeye. Je ne me moque plus, j’y songe !
Voilà à présent ma grippe est partie, ce qui explique que je suis capable d’écrire ces
quelques lignes, mais je pense que je suis entrée en phase de sinusite, de
nouveau, ce qui implique éventuellement une sinusite chronique à venir… Je
pense que je vais me trouver un médecin référent vite fait dés que je vais
poser le pied de l’autre côté de la manche. En attendant, je vous invite
fortement à faire des pronostics pour savoir combien de temps, malgré ma
nouvelle cure de ginseng, je vais résister aux 200 virus anglais qui rôdent et continuer
à inspirer et expirer aux séances de Pilates sans avoir l’impression de mourir
sur le matelas bleu… because we need to breathe !