Chapitre 4 : Toute première fois, toutoutoutoute premières fois
Money : 0
Job Opportunities : 0
Housewife level : +10
English level : +0,5
Body-Building level : -5
Injuries : +1
Tourisme level : +50
BZ’s guests : 7 à ce jour
En arrivant, je me suis demandée combien temps je
pourrais tenir sans avoir recours aux services de santé Britannique. La réponse
est 3 mois, tout juste. Suite aux douleurs persistantes de mon claquage à la
cuisse, je me suis décidée à faire des infidélités à doctissimo.com et à
chercher comment ça fonctionnait. J’ai renoncé aux conseils du routard qui
propose de demandé à la post office (franchement je ne vois pas le
rapport !). Quoique, puisque je me suis juste référée à la lettre
d’information envoyée pas le National Health Services et reçu un jour dans ma
boîte aux lettres. Je n’ai eu qu’a appelé tous les centres médicaux pour savoir
lequel était le mien. Une fois trouvé, je me suis rendu sur place, j’ai facilement
obtenu un rendez-vous et l’on m’a demandé de me « registrer ». Donc
« register » c’est remplir un formulaire récapitulatif de ta vie
médicale. Equivalent du carnet de santé (le mien ne dépassant pas mes 5 ans) ou
de la petite fiche en bristol du médecin de famille : vaccins, allergie,
si tu bois, si tu fumes, dernières dates des règles, uniquement pour les filles
biensûr, ect. Après tout est enregistrer dans l’ordinateur, ensuite tu dois
normalement prendre un rendez-vous avec une nurse pour finaliser le tout (genre
visite médicale) après ça tu n’as plus à raconter ta vie à chaque fois que tu
vois un nouveau médecin, soit un gain de temps non négligeable !
Franchement, faut le dire, moi j’aime bien. Mon premier rendez-vous a
totalement répondu à mes attentes face à un médecin : la parole. En
anglais, forcément c’est pas de sa faute non plus, mais rien à voir avec :
asseyez vous, respirez, et un mec qui griffonne sur un papier sans t’en dire
plus ! D’ailleurs je suis sorti sans ordonnance, juste des conseils,
j’aime bien !
Dans la suite des premières fois, ce mois-ci, j’ai
commencé mes cours à l’université d’Oxford (et c’est là que mon vélo est devenu
indispensable !).
Le premier est un mélange entre littérature et
cinéma. Le thème, c’est le pouvoir du passé, les romans (anglais, encore et
toujours) et leur adaptation à l’écran. On est huit (donc difficile pour moi de
me planquer au fond de la salle) et le cours est essentiellement basé sur la discussion
(encore plus difficile de se planquer). On a commencer avec « Wuthering
Heights » d’Emily Brontë à ne pas confondre avec Charlotte Brontë sa sœur
mondialement connu pour « Jane Eyre » (ça fait presque la fille qui
s’y connaît) soit « Les hauts de Hurle vent » à ne pas confondre avec
« Autant en emporte le vent » qui n’a rien à voir ! J’ai renoncé
très vite à lire ce roman en VO (ainsi que les ceux à venir) donc j’ai tout
commandé sur Amazon. Il s’agit essentiellement de « classique » de
littérature anglaise que tout le monde connaît (où au moins à vu l’adaptation
cinématographique) sauf moi ! Du coup j’ai un peu un train de retard. Le
truc chiant, c’est que sur la liste des œuvres a étudier il y a juste les titres, sans aucun auteur
(puisqu’ils sont connus par tous), ni de réalisateur pour les films, ce qui
rend bien évidemment la recherche des versions françaises très facile !
Bref, après lu « Les hauts de Hurle vent » et vu que Juliette Binoche
avait jouée dans une adaptation de 1992 passée complément inaperçu dans notre
Gaule, je n’ai plus que trois jours pour finir « Les gens de Dublin »
de James Joyce. Pour le moment, je ne comprends toujours pas quel fou a pu
vouloir s’attaquer à adapter ça !
Le deuxième cours est sur le cinéma européen. On est
un peu plus nombreux, 15 les meilleurs jours (là je peux enfin me
planquer !). Le prof est un passionné, c’est très intéressant. Y’a une
autre française mais je ne peux déjà pas la blairer, comme quoi la solidarité
nationale ça ne marche pas a tous les coups. Le principe c’est deux semaines
par pays. Premier cours : un documentaire sur le cinéma national avec
discussion. Deuxième cours : visionnage d’un film phare et discussion. On
a débuté avec le cinéma Polonais et Kieslowski, ce garçon est définitivement
très intéressant. Cette semaine on a attaqué le cinéma britannique est c’est un
peu comme la littérature, j’ai définitivement un train de retard. Avec le
cinéma Polonais, y’en a pas un qui l’a ramenais, mais là… ils s’en donnent à
cœur joie. J’avais oublié qu’Allan Parker était Britannique !
Et dans la fin des premières fois, mon premier ordinateur
a moi, que j’ai payé toute seule, vient lâchement de me lâcher ! C’est
arrivée il y a tout juste un semaine, je l’ai emmené chez le docteur (lui
aussi) avec beaucoup d’espoir, j’attends toujours des nouvelles ! Certes
il est vieux, certes, mais je l’aimes bien quand même et j’aimerais bien qui ne
me laisse pas tomber dans ce pays qui n’a pas les prises, pas les claviers et
pas les mêmes notices !
Donc comme dit la madame en « justaucorps »
rose fluo et qui n’a pas d’ordinateur mourant : keep going !