Chapitre 5 : Party & Communication
Money : 0+0=0
Job Opportunities : 1
Housewife level : +20
English level : +0,75
Body-Building level : -3
Injuries : 0 (record !)
Tourisme level : +53
BZ’s guests : 8
Il n’est pas dans la liste mais on peut dire que
notre niveau d’intégration sociale est en hausse : 3 partys en 2
semaines !
Party 1
Mission :
Crémaillère du boss de mon chéri
Conclusion :
- Mon cher et tendre est vraiment tombé sur une
bonne pâte, il a de la chance !
- Les cours du soir on vraiment un intérêt social.
Pouvoir parler d’Emily Brönté, James Joyce et autre Michael Powell ou celui qui
secoue Britney semble très utile. Ça donne un sujet de conversation culturelle
(plutôt que de la pluie et du beau temps),montre qu’on s’intéresse et ça pète
grave !
- Enfants italiens + verre de vin + carpet + moi =
accident et un sourire à la John Cage !
- Pourquoi une italienne apprendra toujours
l’anglais plus vite que toi : parce qu’elle a trop besoin de parler !
Party 2
Mission :
Boire du vin Australien dans un bar non fumeur avec
the European Basket gang à l’occasion du mariage d’un des membres (ce groupe
devient enfin intéressant !).
Conclusion :
-
Confirmation, l’italienne apprendra toujours l’anglais plus vite que toi !
- Face
à des Britishs mon anglais passe encore mais fasse à des européens comme moi
(Italie, Belgique Allemande, Roumanie, Norvège, Pays-bas, Suède, Allemagne…) je
passe vraiment pour une nulle ! En même temps c’est pas de ma faute si je
suis Belge, non ça marche pas y’a un Belge, euhhh c’est pas ma faute si je
suis Suisses, ça peut le faire ?
- Le
vin Australien n’est vraiment pas mauvais !
Party
3
Mission :
Soirée
chez une française, collège de bus de mon chéri, dont les colloques sont
anglais. Aucune raison particulière, juste boire des bières !
Conclusion :
- Pas
d’italienne à l’horizon, manque une donnée essentielle !
-
Rencontre avec d’autres français, sympa de pouvoir parlé comme une italienne,
mais c’est par pour ça qu’on sera pote !
- Les
programmations musicales des parties sont universelles…
- Pas
facile d’improuver l’anglais avec une programmation musicale !
- Confirmation
qu’une party avec des gens qu’on ne connaît pas c’est un peu comme un entretien
d’embauche, c’est un peu comme répondre à la question « Parlez-moi de
vous », au bout d’un moment le discours commence à être bien rodé !
Bref, ces trois parties, plus le retour de Ken à la piscine, ont eu l’avantage de me faire parler et de me préparer à mon premier entretien d’embauche en Anglais.
Par Olivier, jeudi 8 juin 2006 à 13:10 - Plouf - http://www.schtroumpfs.org
Je
l’ai fait ! Un entretien entièrement en anglais, je l’ai fait. Il s’agit
d’un poste à un mi-temps dans un théâtre pour le mois de décembre. J’ai donc passé
le cap n°1 l’application form, le cap 2 je n’ai pas de National insurance
number, donc je ne peux pas travailler, mais pour avoir un National d’insurance
number il me faut un boulot… affaire à suivre, et me voici donc au cap 3 :
l’interview, qui à mon avis me sera fatal ! Quand j’ai eu la confirmation
du rendez-vous je me suis ruée à la bibliothèque pour chercher des bouquins sur
le sujet. Ce qui est con, c’est que je venais juste d’apprendre à gérer les
entretiens en français. Je paniquais plus. Je savais enfin à peu près qui j’étais
(parce qu’on a pas la notice à la naissance), ce que je savais faire (car y’a
2-3 trucs que je sais faire, enfin je crois) et ce que je voulais (enfin
surtout ce que je ne voulais pas, ce qui est déjà pas mal). Bref, maintenant
faut tout recommencer à zéro.
Le
premier conseil c’est l’autocongratulation, c’est déjà un honneur que d’avoir
été nominée ! Sinon j’ai découvert qu’on te blance à peu près les mêmes
conneries dont la fameuse question « Parlez-moi de vous ». Le truc le
plus épatant, c’est qu’on te conseil en arrivant dans l’entreprise de faire
attention à de petits détails qui en disent long. Par ces détails tu peux
savoir si c’est vraiment un endroit où
tu veux travailler, par exemple si les toilettes sont propres… Le must est de faire
attention au contenant du thé et du café ! Les employées ont-ils des mugs
ou non et quels genre de mugs… So british !
Après
avoir passée une journée et demi à avoir mal au bide, je suis aller à ce
premier entretien et je dois dire que ça c’est passé : I did my
best ! J’ai a peu près compris et je pense avoir été a peu près comprise,
mais la question est : ai-je la moyenne ! Ben oui, dans le pays on
peut parler avec l’impression que ça roule mais en définitive si on enlève un
point par faute on peut se retrouver avec 3 sur 20 ! Parce qu’après avoir
préciser que ce boulot serait un bon moyen pour améliorer mon anglais, la
fameuse question est venue : est-ce qu’au milieu de toute cette agitation
et ce bruit (c’est un spectacle pour enfants) vous vous sentez à la hauteur au
niveau de la langue ? A la présentation du boulot, j’ai senti qu’à ce
niveau là se serait tendu, mais comme dans tout entretien qui se respecte, j’ai
menti. Mais moment précis, où tu confirmes que ça ne devrait pas poser de
problème, y’a une petite lueur de panique qui apparaît dans tes yeux. S’ils ne
sont pas trop con enfin elles (les madames étaient deux), elles l’auront vu et
c’est pourquoi je pense que je ne n’aurai pas le job.
La
réponse devrait arriver mardi ou mercredi par téléphone. D’ici là je filtre,
car le téléphone reste définitivement ma bête noire. Je ne comprends rien de ce
qu’on me dit, et de l’autre côté on ne comprend rien de ce que je dis ! Il
est donc préférable qu’on me laisse un message comme ça je peux l’écouter 1, 2
ou 3 fois avant de le faire écouter 1, 2 ou 3 fois à mon cher et tendre et
seulement après capituler !
Comme
dit la prof de Pilates (en lycra bleu) : Just relax !
Private Jock. : Je ne me moquerais
plus jamais des coin-coin qui parlent presque Anglais en meeting !